Il y a quelques temps, chaque pensée de Christel était dédiée à la peinture, chaque seconde de vie était remplie par la peinture jusqu’à en oublier la faim et le sommeil. Même, si elle reconnaît qu’elle a eu du mal à lâcher cet absolu, Christel ne regrette pas d’avoir quitté cet univers. Aujourd’hui, son rythme est beaucoup plus serein, plus humain; elle reprend goût à la vie normale. Petit à petit, elle se réapproprie sa façon de peindre, son rapport à la peinture a changé. Le corps anime toutes ses toiles, elle considère que c’est le lien qui relie tous les hommes entre eux malgré les différences culturelles. Fascinée par l’ossature, elle s’attache à montrer l’intérieur du corps, à peindre l’âme qui habite le corps.